LES FUNÉRAILLES

(Des réponses à vos questions)

À la mémoire de nos êtres chers

Pour préparer des funérailles, il est important de communiquer avec Mme Bernyce Turmel, secrétaire à Saint-Isidore au numéro 418  882-5624 ou au numéro 418  882-1900. Le texte sur les funérailles sera présenté sur le site Internet saint-isidore.com sous le titre Les funérailles.

1. Pourquoi des funérailles ?

La plupart des peuples, depuis les origines du monde, ont établi des rites à l’occasion de la mort d’un des leurs. Pour les chrétiens ces rites prennent un sens particulier, c’est une célébration de la vie qui s’inscrit dans le mystère de la mort et la résurrection du Christ. La communauté et la famille du défunt prennent le temps de confier au Père du ciel cet enfant de Dieu. Les disciples de Jésus ne voient pas dans la mort la fin de tout, mais plutôt un passage vers la vie éternelle.

L’écoute et l’approfondissement de la Parole de Dieu, les prières et le recueillement à cette occasion sont un temps précieux pour la communauté et la famille pour se rappeler l’importance de cette personne.

2. À l’église ou au salon funéraire ?

Célébrer dans une église, c’est rappeler que dans cette maison se rassemble la communauté paroissiale et que les croyants y célèbrent les grandes étapes de leur vie humaine et de leur vie de foi.

Il est donc recommandé de passer par ce lieu significatif pour les funérailles. De plus, les grands moments de la vie de foi sont inscrits dans des livres. Pour l’église, baptême, confirmation, mariage et funérailles de la personne sont inscrits.

Pour diverses raisons que l’on doit respecter, il arrive qu’une célébration soit demandée dans un autre endroit que l’église. Ceci ne constitue pas des funérailles chrétiennes à proprement parler car cette expression est réservée aux seules célébrations qui se déroulent à l’église, que ce soit une messe ou une célébration de la Parole.

Cependant, pour offrir un service significatif et de qualité, on peut, au salon funéraire, proposer une célébration de la Parole qui permet à la famille et aux proches de se recueillir et de prier pour la personne défunte. Cette liturgie n’est pas inscrite dans les registres de la paroisse.

3. À l’intérieur d’une célébration Eucharistique ou d’une célébration de la Parole ?

Dans notre milieu, la célébration des funérailles comprend souvent l’Eucharistie. Celle-ci rend présent le mystère de mort et résurrection de Jésus auquel est associée la personne défunte. Cependant, comme c’est le cas dans plusieurs pays de mission et comme c’était au début de l’Église, il n’est pas indispensable d’inclure l’Eucharistie à la célébration des funérailles; elle peut être célébrée pour les défunts à une date ultérieure.

Il se peut que pour la personne défunte, pour sa famille ou pour une bonne partie de l’assemblée, l’Eucharistie n’ait pas de réelle signification. Dans ce cas, pour respecter la vérité de ce sacrement et la vérité des personnes, il est plus indiqué de vivre une célébration de la Parole au moment des funérailles.

Que ce soit avec Eucharistie ou avec une célébration de la Parole, il faut se rappeler que le dernier passage à l’église de la personne défunte croyante est important et significatif.

4. Funérailles en présence du corps ou des cendres ?

Par la célébration des funérailles, l’Église veut procurer aux défunts le secours spirituel et honorer leur corps en même temps qu’elle apporte aux vivants le réconfort de l’espérance.

Il est très significatif de conserver la pieuse coutume de célébrer les funérailles en présence du corps. Par le baptême, le chrétien est appelé à être le temple de l’Esprit-Saint, et c’est son être tout entier (corps et esprit) qui participe à cette dignité. En honorant le corps l’Église rappelle la dignité de toute la personne qui est devenue enfant de Dieu.

À l’église, deux gestes importants sont posés au dernier adieu, celui de l’aspersion avec l’eau bénite qui nous rappelle que cette personne est devenue enfant de Dieu par le baptême, et celui de l’encensement qui est le symbole du respect et de l’offrande.

Même si pour des motifs raisonnables les funérailles peuvent être célébrées en présence des cendres, plusieurs familles choisissent de célébrer les funérailles en présence du corps et, s’il y a lieu, de procéder à l’incinération après la cérémonie.

5. Pour les cendres, au cimetière de la paroisse ou ailleurs ?

L’Église recommande vivement que soit conservée la pieuse coutume d’ensevelir les corps des défunts. Si la personne est incinérée, il est préférable, si c’est possible, de le faire après les funérailles à l’église. À cause de la signification des cendres humaines pour qui professe la foi chrétienne, il est recommandé de déposer ces cendres dans un cimetière, soit en terre dans un lot, soit dans un columbarium si le cimetière en possède un.

Le cimetière est en effet un lieu sacré, une terre bénie destinée à recevoir les sépultures des fidèles, c’est un lieu de repos en attente de la résurrection finale. Cette prière l’illustre bien : « Seigneur Jésus, avant de ressusciter tu as reposé trois jours en terre, et depuis ce jour-là le tombeau de la personne défunte est devenu un signe d’espérance en cette résurrection promise aux croyants, donne-lui de reposer en paix dans ce lieu… ».

Bien que la loi civile ne contienne aucune disposition particulière sur la disposition des cendres, l’usage de garder ces cendres à la maison, de les déposer dans un jardin, de les disperser dans un endroit quelconque ou de les séparer entre les descendants n’est vraiment pas ce que recommande la tradition chrétienne axée sur sa conception du respect à accorder aux défunts et au sens de la vie et de la mort.

À Saint-Isidore, un columbarium est situé dans le cimetière de la paroisse. Tous les défunts qui y sont déposés sont inscrits dans le registre des sépultures du cimetière de la paroisse.

6. Quelles sont les diverses façons d’exprimer ses sympathies ?

La compassion envers les familles en deuil a toujours été dans l’Église un élément important dans la vie de la communauté. Pour un chrétien, la façon privilégiée de se rendre proche est bien de participer à la célébration des funérailles de la personne décédée, partageant ainsi les valeurs de foi et d’espérance basées sur la mort-résurrection du Christ.

La prière, les visites et toute autre expression de sympathies montrent cette solidarité qui existe entre les membres de la communauté. Une autre forme d’expression de sympathies est la contribution à une cause chère au défunt ou à la famille endeuillée. Beaucoup de personnes âgées ont passé leur vie à soutenir leur paroisse. Le fait de choisir la paroisse de la personne défunte ou encore de l’ajouter comme bénéficiaire permet aux familles de tenir compte de la vie et des valeurs de cette personne.

7. Peut-on recevoir les condoléances dans l’Église ?

Il arrive que des familles désirent recevoir les condoléances dans l’église. À Saint-Isidore, il est possible de le faire. Une salle de bain est accessible à la sacristie. Il faut savoir aussi qu’il n’est pas permis d’exposer un cercueil dans l’église sauf pour un prêtre (ou pour certaine personnalité publique avec la permission du diocèse).

8. Quels chants peut-on choisir pour la célébration ?

Il est important de choisir parmi les chants proposés par la personne responsable de la chorale. Si vous désirez faire écouter un chant profane, il peut être chanté par un membre ou un ami de la famille, en tenant compte du moment de la célébration qui vous sera alors suggéré par la personne responsable de la chorale. Gardons en mémoire le caractère religieux de la célébration des funérailles à l’église.

9. Un enterrement est-il possible dans le cimetière si les funérailles ont eu lieu ailleurs qu’à l’église de Saint-Isidore ?

Cela est possible. Il est important de se procurer l’attestation de décès obtenue de la maison funéraire et de la faire parvenir à la secrétaire, Madame Bernyce Turmel.

10. De quelle manière la présence du cimetière prend-elle tout son sens à nos yeux ?

C’est un lieu de recueillement pour les familles et les amis des défunts. C’est aussi une magnifique page d’histoire gravée dans la pierre pour tous ceux et celles en quête de leur propre histoire familiale. C’est un lieu à protéger.

À la mémoire de nos êtres chers